| Dix stagiaires, de différents horizons reviennent d'un stage de matelotage auprès de GAUTIER gréeur à INGRANDES. Unanimement nous recommandons à tous de participer à un stage de matelotage |
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Notre stage se déroulait le week-end des 9 et 10 février 2019. Certains étaient logés chez Jean-Baptiste, ancien chef de bord du GIC et initiateur du projet, d'autres logent à l'hôtel du Lion d'Or. Nous bénéficions tous de l'accueil formidable de Jean-Baptiste, qui trouvait le temps en soirée de nous faire visiter les merveilles et les curiosités locales. Samedi matin 9h, à l’atelier GAUTIER, petit tour de table pour que chacun se présente, exprime (ou pas) ses attentes. Thomas, notre formateur, a un schéma d'organisation du stage en tête. Il s'adaptait avec souplesse et talent à notre flot de questions et bousculera son programme pour nous apprendre un maximum de choses pendant ces deux jours. |
| Même les membres du GIC qui cotisent et ont arrêté de naviguer, pourront se régaler à torturer les âmes de ces nouveaux matériaux. Si Jean-Baptiste accepte de renouveler son offre, le GIC est partant pour un autre stage. |
| Lire le récit de ce stage de matelotage Voir le site de la corderie |
| Maîtriser les principaux travaux sur le Dyneema, une fibre ultra résistante en polyéthylène haut module, très exploitée dans le domaine des bateaux de compétition. Stage animé par Jacques Leblond, un membre du Club |
Le 23 Mars dernier, une douzaine de stagiaires étaient réunis au Club, à Levallois, afin de participer à une session de matelotage un peu particulière. Objectif : maîtriser les principaux travaux sur le Dyneema, une fibre ultra résistante en polyéthylène haut module, qui s’est déjà imposée dans le domaine des bateaux de compétition, mais qui tend progressivement à équiper nos bateaux en croisière. Une tresse facile à travailler, pourvu que l’on respecte un certain nombre de précautions, dues en particulier au fait qu’elle est extrêmement glissante. Les nœuds habituels ne tiennent pas, les épissures sur polyester sont inadaptées, la résistance à la rupture est impressionnante, … |
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| Bref, il faut réapprendre tous les gestes du mateloteur pour réaliser des épissures (splice), destransfilages (lashing), des manilles textiles (soft shackle), des erses (loop), etc … Maîtriser quelques nœuds spécifiques comme le nœud de sifflet de bosco, savoir utiliser des outils adaptés : aiguilles creuses de différents diamètres, aiguilles à long chas, couteau super aiguisés, etc … Une fois ces difficultés franchies, c’est facile … il n’y a plus qu’à s’entrainer et pratiquer. L’idée est de pouvoir réaliser tout ceci à bord du bateau (et non en atelier), de façon à être prêt à parer à quasiment toute rupture ou usured’équipement courant et dormant ou simplement à compléter de façon légère, efficace et finalement pas si onéreuse, l’accastillage existant. A la fin du stage (animé par Jacques Leblond, un membre du Club), tous(tes) avaient acquis les gestes de base, compris les forces en présence à bord, afin de savoir choisir les diamètres de Dyneema à mettre en œuvre(une tresse de 3mm supporte une charge de plus d’une tonne !. |